mercredi 17 octobre 2012

les cantines trop chères


Une note de cantine trop chère pour les familles.
Trop de familles ne peuvent se permettre de faire manger les enfants à la maison.
Lors de la  séance du 11 octobre 2012, le Conseil Général de Seine Saint Denis a voté un texte augmentant les tarifs de cantine des collèges.
Le groupe UDI (Union Démocrates et Indépendants) regroupant les forces du Centre au Conseil Général s'est opposé fermement à cette décision, et a voté contre.
En effet, les tarifs augmentent de 9 à 100 % pour 73% des familles de nos demi-pensionnaires dans le département.
Une pétition contre les hausses des tarifs des cantines dans les collèges de Seine Saint Denis est diponible, voir ci-dessous.
A titre d'exemple,  Vincent Capo-Canellas, Sénateur Maire du Bourget (UDI)et Jean-Christophe Lagarde, maire de Drancy (UDI) ont instauré depuis le 4 janvier 2007, la gratuité de la cantine dans les écoles élémentaires de leur communes. 3000 enfants sont concernéspar la mesure.

Pourquoi faire payer ce service ?  les couples travaillant et les familles monoparentales sont peu aidées et
"dans la mesure où l'école élémentaire est obligatoire, la cantine l'est également."

Je milite en faveur de l'action de  l'UDI  "NON A LA HAUSSE DES PRIX DES CANTINES"

et Je vous invite à signer la pétition initiée par l'ensemble des élus du groupe UDI (Union des Démocrates et des Indépendants)

mercredi 7 mars 2012

Handicap : pour un monde accessible à tous

La loi Handicap prévoit un diagnostic d'accessibilité des bâtiments publics aux handicapés. 650.000 établissements
sont concernés.
Les collectivités locales doivent tenir l'engagement de permettre à tous les handicapés d'avoir accès à
tous les lieux publics.
L'accessibilité est une obligation nationale depuis la loi
du 30 juin 1975. Près de 12 millions de personnes en
France sont en situation de handicap.

C'est le combat majeur de la personne handicapée.
La loi handicap du 11 février 2005 a été votée pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées :
l'accueil, le droit à compensation, les ressources, la scolarité, l'emploi, l'accessibilité, la citoyenneté et la
participation à la vie sociale.

A compter du 1er janvier 2015, tous les établissements recevant du public
devront être en mesure d'accueillir l'ensemble des personnes en 
situation de handicap (moteur, auditif, visuel ou mental)
Des dérogations sont possibles pour les bâtiments existants, en cas d'impossibilité technique par exemple.
Accessibilité à un handicapé en fauteuil roulant : la présence d'escaliers rend l'accès impossible, il faut une rampe inclinée ou un ascenseur.
Accessibilité aux informations pour une personne handicapée sensoriel :
pour un non-voyant, il faut traduire la lecture d'un texte en texte parlé ou en braille,
(1,7 million de personnes souffrant de déficience visuelle)
pour un mal-entendant, le dialogue doit être sous-titré ou en lange des signes (5,18 millions de personnes
souffrent de déficience auditive).

Les personnes handicapées moteur (environ 2.300.000 personnes) et les transports :
automobiles adaptées pour certains handicaps physiques,
places de stationnement réservées pour les véhicules automobiles porteurs de la carte européenne
"GIC-GIG",
le train : transporter une personne en fauteuil roulant du quai au train,
les commerces : boulangerie, poste, salle de sport ...
La loi a fait naître des espoirs, mais qu'en est-il de la réalité ?
Les bâtiments neufs réalisés depuis le 1er juillet 1994 sont contrôlés ainsi que les travaux de rénovation nécessitant un permis de construire.
17,4% des lignes de bus sont accessibles aux personnes handicapées
70% des bureaux de poste, 77% des mairies ont un accès de plein pied
47,8% des salles de cinéma sont accessibles
53,3% des commerces peuvent accueillir des personnes en fauteuil roulant.


Ce qui peut être fait en ville pour les personnes handicapées ? 

Vos suggestions :

mardi 6 mars 2012

l'Internet de l'énergie : les smart grid


Les technologies de l'information et des communications (TIC) ont à jouer un rôle dans la réduction
de l'utilisation de l'énergie et des émissions de gaz à effet de serre (GES).
l'optimisation énergétique des matériels,
l'utilisation d'énergies renouvelables : panneaux solaires intégrés
la réutilisation,
le recyclage des déchets électroniques pour réduire l'impact environnemental.
L'apport des technologies informatiques devrait économiser l'énergie, sécuriser le réseau et en réduire les
coûts :
 le "smart grid" est un concept pour désigner le "réseau de distribution d'électricité intelligent".



Consommer mieux, optimiser la facture, répondre à du "flux tendu".

Distribuer l'énergie des centrales vers les consommateurs :
avec la production décentralisée (photovoltaïque, éolien), avec des véhicules électriques ...
Ces technologies informatiques visent à optimiser la distribution d'électricité entre producteurs
et consommateurs et proposer des solutions pour "suivre la pointe en temps réel" afin
d' éviter les pics de consommation.  :
du compteur électrique intelligent aux capteurs reliés à un réseau informatique.
En France, le projet Linky par exemple.
De nombreuses Sociétés s'investissent sur le marché du Smart Grid avec des solutions logicielles au
niveau d'un éco-quartier : Alstom, Bouygues.
Google avait développé une plateforme de gestion de l'énergie "PowerMeter". Il récupérait les données
transmises par un compteur intelligent pour les exploiter. Le service était gratuit mais n'a pas attiré
suffisamment de consommateurs. Google a annoncé mettre fin à Google PowerMeter.
Microsoft a rencontré les mêmes difficultés que Google : manque de coopération des utilities (les
sociétés qui ont accès aux données de consommation d'énergie) et des consommateurs.
Microsoft arrête le service Microsoft Hohm au 31 mai 2012.
Cisco lui aussi abandonne le projet.


Maîtriser sa consommation, devenir acteur d'une gestion collective de l'énergie ? 

Qu'en pensez-vous ?




lundi 5 mars 2012

Centrale nucléaire de Brennilis en Bretagne

site nucléaire de Brennilis Wikipédia
ancienne centrale nucléaire de Brennilis (Emilie Vialet)

La CEA met en service la centrale nucléaire à eau lourde de Brennilis, en 1967. 
Elle a cessé de produire en 1985 faute de rentabilité. 
La centrale aura fourni en électricité l'équivalent de 4% de la consommation électrique actuelle de
la Bretagne pendant 18 ans. La filière eau lourde a été abandonnée à partir de 1971 au profit 
du système américain PWR plus performant.
Entre 1000 et 1500 tonnes de matériaux radioactifs ont été stockés depuis 1997 sur le site de Brennilis.
La phase de démantèlement d'une centrale est dangereuse. 
phase 1  de 1992-1996
décontamination : chimique avec des gels, des mousses, physique (évaporation sous vide, aspiration)
mécanique (sablage, eau à haute pression)
découpe des matériaux mécaniques, thermiques ou électrothermiques.
Ce sont des robots qui exécutent ces opérations qui génèrent des quantités de déchets nucléaires.
phase 2 commencée en 1997 jusqu'en 2001 : le béton, la ferraille sont désossés puis mis en fûts , les métaux sont évacués. 
La phase de démantèlement a été démarrée . Les opérations de démantèlement exposent
les travailleurs à des risques d'irradiation, de rejets intempestifs de tritium dans l'air. 
Le transport de milliers de tonnes de déchets radioactifs est également une préoccupation.
100 000 tonnes de déchets dont 20% radioactifs ont déjà été déblayés. 
La centrale est en déconstruction depuis 2001, c'est bien ce qui  inquiète ce petit village du 
Finistère des Monts d'Arrée au milieu des landes et des tourbières.
Les habitants regrettent qu'aucune étude épidémiologique n'ait jamais été réalisée par EDF, 
manque d'argent.
Pourtant, les eaux utilisées pour nettoyer la centrale étaient rejetées dans un ancien chenal et 
on a relevé une radioactivité anormalement haute avec les fortes pluies qui provoquent une 
remontée rapide de la nappe phréatique à Brennilis.
La reprise du démantèlement de la centrale en octobre 2011 après 4 ans d'arrêt : une demande
d'autorisation pour démanteler le bloc réacteur, sa cuve et son enceinte  fait craindre aux
associations des risques de contamination du milieu naturel. 
Que va devenir le terrain, contaminé à jamais ?

Brennilis devrait être un chantier exemplaire mondial de démantèlement intégral d'un site nucléaire
à la fois en  termes environnemental et sanitaire, économiques et sociaux.

L'intérêt du démantèlement des installations nucléaires en fin de vie, le choix de la stratégie de démantèlement est un enjeu national
Nous démarrons le début d'un demi-siècle en France : 58 réacteurs attendent leur tour.

Vos réactions m'intéressent :



 

jeudi 1 mars 2012

la police de proximité

A cheval, en vélo, en roller, en voiture, qu'on l'appelle:
 les "patrouilleurs", "les brigades de terrain",
"les ilôtiers", " la police de proximité",
elle est présente sur la voie publique et
lutte contre la délinquance .
Elle est sous l'autorité d'un maire. C'est un élu local et
le maire peut les considérer comme des unités de
maintien de l'ordre.
Est-ce une force d'intervention ?
Qu'en pensez-vous ?

Cette vision française de la police des banlieues est importante et ressentie positivement par
la population. Elle joue un rôle de prévention en entretenant le contact avec les habitants du quartier
et réduit ainsi le sentiment d'insécurité.
Les habitants s'accordent à dire qu'ils sont favorables à une police qui "prend le temps de parler
avec les jeunes."
"C'est plutôt bien, mais faudrait pas qu'ils jouent aux cow-boys non plus"
Cette police de proximité ne peut à elle seule tout assurer. Une police d'investigation, d'intervention,
anti-criminalité est elle aussi nécessaire et complémentaire. C'est le rôle de la police.
Ces binômes policiers sont  proches des gens et assument une présence active et dissuasive.
Cette mission de proximité ne peut pas être remplacée.
En Seine-Saint-Denis, des brigades de  policiers "patrouilleurs" ont été constitués en 2011.
Doivent-elles s'engager de façon plus musclée : prévention et répression ?
et acquérir une formation plus "pointue" ?


Vous pouvez me faire part de vos observations :

mardi 14 février 2012

ZPPAUP : les aires de mises en valeur de l'architecture et du patrimoine

Les Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP ) ont été
créées par la loi de décentralisation du 7 janvier 1983.
Elles ont été remplacées par les Aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine le
12 juillet 2010 et s'appliquent à tous les types de lieux, qu'il s'agisse de son caractère
historique, économique, sociale, de son architecture, de son paysage que l'on puisse doter d'une
identité patrimoniale.

La Chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp
construite par
Le Corbusier (1950-1954)
Malraux était attentif à la création architecturale
française.
En tant que Ministre des Affaires culturelles sous
la Cinquième République et le général de Gaulle,
il avait lancé l'Inventaire général des secteurs
sauvegardés.
"Les grandes cités mortes retentissent des voix
de la nation vivante" (Malraux)





Il favorise la révolution en architecture avec Le Corbusier, Wogenscky, Faugeron. et avait fixé une
feuille de route qui est restée d'actualité :
"rendre accessible au plus grand nombre les oeuvres de l'art et de l'esprit qui l'enrichissent"

"Il faut donner un label" à un secteur pour  l'atmosphère des lieux. On peut alors proposer un
périmètre adapté au terrain , des outils de protection comme des axes de vues.
Ainsi les travaux de construction, de démolition, de déboisement, ou de transformation de cette zone
sont soumis à autorisation spéciale.
Les communes ont la possibilité légale de créer des zones de protection et peuvent intégrer
au plan local d'Urbanisme (PLU) qui permet de fixer un schéma d'architecture, de densification
ou de modification à la ville et peuvent y adjoindre un ZPPAUP.
En Ile-de-France, Fontenay-sous-Bois a mis en place un ZPPAUP.
Si donc en Seine-Saint-Denis, vous détectez des quartiers, des maisons, un jardin dont vous
voulez protéger l'histoire, la valeur sentimentale pour la ville, n'hésitez pas à me contacter :
contact@pierre-facon.fr

samedi 11 février 2012

Hip-hop

cultures urbaines village Hip-hop

Hip hop, rap, Soul, RnB, breakdance, rap français et US.
Hip hop vient de hip être à l'aise, être cool et  hop avancer dans l'esprit de compétition.
Cette expression musicale, le Hip hop est née dans le Bronx, un quartier de New York, dans les
années 1970 et elle est devenue une culture urbaine : le rap. 
"Hip-hop is something you live, Rap is something you do"


Le Hip Hop est arrivé en France dans les années 1980 avec les émissions de télévision 
du musicien Sidney Duteil 
et ses Rapattitudes.
Le Hip Hop revêt un ensemble musical avec
le DJ (Disc Jockey qui mixe les disques)
le MC (Master of Ceremony qui anime la foule, change et fait du rap),
le Break dancing (b-boying qui danse le break, les manières de bouger)
le graffer (qui fait des graffitis à la bombe)

Ce sont quatre disciplines qui se décrivent par un style "street-wear", le street-language,
un langage "slang" où le rap (ou MCing), le deejaying (Djing), le break dancing -out-boying) et le
graffiti se mèlent et auquel s'adjoint le human beatboxing, la boîte à rythmes, les percussions.

UltraDanse présente la troupe anglaise Diversity en 2007

Les rappeurs évoquent leur vie, les moments difficiles, la violence qu'incarne ce milieu.
Eminem parle de la violence et des armes qui font partie du rap :
"Le beat est lourd, poisseux, tendu. manière de planter le décor, d'accompagner l'enfance
d'un pauvre gamin du bitume qui a grandi dans une ambiance de violence urbaine"...

EMINEM feat RIHANNA - Love the way you lie (new clip) HA par rawestern

Le magazine Rolling Stone, a élu Eminem "Roi du hip hop". En se basant sur sa popularité via
les réseaux sociaux, Eminem, Slim Shady est une pointure
Par son flow, sa technique, ses lyrics, le magicien blanc du hip hop arrive en tête du classement de
20 rappeurs  avec 7,5 millions d'albums vendus. Auteur, compositeur, interprète et producteur.
D'autres Stars du hip hop :
bande WACK, Dr Dre, Krs One, Lil Wayne, Snoop Dogg, Nas, Jay-Z
Avec le succès de l'Act 1 en juillet 2011, l'Act 2 des Trans'urbaines à Clermont-Ferrand
était une occasion d'admirer une battle Break'n clash, des affrontements artistiques,
beat box accompagnés par les scratch du DJ..


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