Les autistes, "ces enfants qui ne communiquent pas"
nous dit le psychanalyste Laurent DANON-BOILEAU.
Le diagnostic repose aujourd'hui encore sur les signes cliniques mis en lumière par
Léo Kanner :
précocité des troubles (avant 3 ans), isolement ou retrait social, comportement
répétitif et stéréotypés, langage atypique, quelques talents spectaculaires malgré un développement globalement retardé.
On voit apparaître certains troubles associés :
déficit de l'attention, hyperactivité, impulsivité, agressivité verbale ou physique, ...
En France de 300.000 à 500.000, c'est le nombre de personnes atteintes de troubles
du développement.
Aux Etats-Unis, le nombre de cas diagnostiqués est en augmentation de 7 à 8 fois
depuis 1990 en Californie. L'autisme touche un enfant sur 110 aux Etats-Unis.
La revue Pediatrics estime entre 3 et 10% que, des enfants dont la famille a des antécédents
d'autisme, seraient susceptibles d'être, eux aussi, malades.
Ce sont 18,7% des enfants qui risquent de devenir autistes en cas d'antécédents familiaux,
un risque augmenté à plus de 26% chez les garçons et à 32,2% si deux ou plus de leurs
aînés sont autistes.
L'autisme, une maladie-prison pour ceux qui en sont atteints.
Aux Etats-Unis, le débat qui a fait rage : on parle de lien entre la croissance de l'autisme
et la présence de thimérosal dans les vaccins (utilisation de l'éthylmercure) ou du danger de l'aluminium utilisé dans les vaccins. Nul ne le sait.
Les travaux de recherche sur l'autisme indiquent que des mutations génétiques
seraient à l'origine de l'autisme et que l'hérédité constitue un rôle important dans le développement de l'autisme et les facteurs environnementaux doivent être sérieusement considérés.
Une étude sur l'analyse de 2300 génomes (toutes les personnes ayant des origines
européennes afin de travailler sur un fond génétique commun), 996 personnes
atteintes de TSA et 1287 personnes saines, a permis de constater une augmentation
globale du nombre petits fragments d'ADN rares chez les enfants atteints d'autisme,
ainsi que des duplications ou des délétions de fragments d'ADN qui ne sont que très rarement retrouvées dans la population.
Il semblerait que l'autisme n'est pas le résultat d'un simple désordre génétique, mais
qu'il est une combinaison complexe de différentes mutations nous révèle MaxiSciences.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire