vendredi 19 août 2011

expérimentation animale : une plus grande surveillance

Pendant des siècles, l'animal a payé un lourd tribut aux conquêtes scientifiques de
l'homme. Les animaux font partie des outils quotidiens de la recherche médicale et
des laboratoires pharmaceutiques.
Cette question entraîne des débats passionnés entre les défenseurs de la cause animale et les tenants du sacrifice nécessaire aux progrès de la Science.
Bye Bye Cobaye, un documentaire de Pierre-François Gaudry illustre cet
" empire des sciences".

Pendant près d'un siècle et demi, les US, l'Europe et le Japon ont eu la mainmise sur
la science, base de la domination technologique. Aujourd'hui, la Chine invisible dans le
classement en 1980, est passée au 2ème rang en 2008.
Et si la Chine n'a pas participé au séquençage du génome humain lancé en 1988
sous le nom de Hugo, en revanche, elle sera leader du programme mondial d'analyse moléculaire des protéines humaines baptisé ... Hupo! nous dit MaxiSciences.

La Chine est aujourd'hui capable de lancer ses propres fusées, de construire des
centrales atomiques, ... Les scientifiques chinois ont déjà introduit des cellules souches
humaines dans des fétus de chèvre et des chercheurs américains ont étudié
l'idée de créer une souris avec des cellules du cerveau humain.
Utiliser des animaux avec des gènes humains n'est pas nouveau. Dans la recherche de
nouveaux médicaments pour des maladies comme le cancer, des souris sont génétiquement
modifiées contenant de l'ADN humain.
Mais il subsiste de sérieuses inquiétudes exprimées au sujet des expériences
impliquant le cerveau, la fécondation des oeufs ou du sperme chez un animal
et en donnant aux animaux des caractéristiques humaines telles que les traits du visage
ou de la parole nous rappelle MaxiSciences.

Les expériences scientifiques où des gènes, des cellules humaines sont injectés aux
animaux ont besoin de nouvelles règles afin de s'assurer qu'elles soient éthiquement
acceptables et ne conduisent pas à la création de "monstres", des hybrides fruits
d'expériences. Il n'y a pas de progrès sans altruisme, sans risque. Mais il faut que
le risque soit le plus possible en état minimal.
Expérimentation sur des volontaires, expérience sur les condamnés à mort, les camps de concentrations nazis, de la guerre froide à nos jours, dans de nombreux laboratoires, on a expérimenté sur des cobayes.

Un organisme transgénique est défini comme provenant d'une cellule dont le
génome a été modifié par l'introduction d'ADN provenant de la même espèce
ou d'une espèce différente. On peut construire des individus de nouvelles espèces
biologiques homme-animal à travers la fécondation inter-espèce en unissant à l'ADN du spermatozoïde humain des segments de l'ADN animal.
L'être qui dérive de cette fécondation portera des traits humains et animaux.

Il apparaît clairement que la pharmaco-clinique, la chirurgie, et le génie génétique
nous invitent plus que jamais à redéfinir les bases des expérimentations sur
l'homme et d'y mettre de l'éthique dans toutes nos recherches scientifiques.

Entre la fatalité des maladies héréditaires et les risques de la thérapie génique,
l'homme-handicapé génétiquement est la proie d'un guet-apens.
Qui ? Homo Sapiens sapiens, quo vadis ?
Le défi est lancé non seulement à la recherche biomédicale expérimentale, mais aussi aux sciences humaines et à la théologie.( Père Docteur Jacques SIMPORE).




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