vendredi 19 août 2011

Fukushima : des traces d'éléments radioactifs dans la glande thyroïde

Le Monde nous expliquait les risques d'être atteint par les rayonnements
qu'émettent les particules radioactives :
risque d'irradiation à proximité de la source de rayonement,
risque de contamination des populations voisines si les vents s'en mêlent.

Cette contamination est externe lorsque des poussières sont déposées sur la peau.
Elle est interne lorsque les éléments radioactifs pénètrent dans le corps par la
respiration, l'absorption d'aliments ou de boissons contaminés, ou par une plaie.

Des éléments radioactifs très nocifs comme le césium, le strontium, le krypton et le
xénon sont susceptibles d'être rejetés dans l'atmosphère.
Tous ces produits augmentent la possibilité de mutations dans les cellules qu'ils irradient.

Le danger de contamination par de l'iode radioactif :
émis sous forme gazeuse, l'iode inhalé se fixe sur la thyroïde provoquant son irradiation.
La population doit absorber des pastilles d'iode stable (non radioactif) pour saturer et
empêcher une fixation ultérieure de l'élément radioactif.
Dans la zone de Tchernobyl, il y a eu une augmentation du nombre d'enfants atteints
du cancer de la thyroïde estimée à 2000 cas. Le bilan sanitaire fait toujours débat.
L'ONU ne reconnaît que 50 morts directs et 6000 cas de cancers de la thyroïde nous
dit Euronews.

Fukushima : Les conséquences de l'accident nucléaire de Fukushima ne cessent de
s'étendre. Aujourd'hui, ce sont des traces d'éléments radioactifs qui ont été détectées
dans la glande thyroïde de quelque 45% des enfants de municipalités voisines
(Iwaki, Kawamata et Iitate) ayant subi des contrôles qui inquiètent.
44,6% des 1080 enfants âgés de moins de 15 ans dont les tests sont valides ont présenté
une contamination au niveau de la glande thyroïde, ou l'iode radioactif va
généralement se fixer, augmentant le risque de développer un cancer ultérieurement.
La norme déterminée par la Commission japonaise de sûreté nucléaire
(de 0,2 microsievert par heure), niveau à partir duquel est exigé un examen médical
approfondi. Néanmoins, la Commission envisage d'abaisser la norme à 0,1 microsievert
par heure, un niveau atteint par un seul des sujets selon les résultats.

Les résultats des tests ont été communiqués aux familles la semaine passée, et les
autorités de Fukushima envisagent un suivi permanent pour les 360.000 personnes
âgées de 18 ans ou moins qui se trouvaient dans la préfecture au moment de l'accident (MaxiSciences)

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