L'hôpital de Rambouillet dans les Yvelines a inauguré le 7 octobre ses installations toutes en cuivre ou en alliage de cuivre : robinets, rampes, tablettes, barres de lit, prises électriques, poignées de porte.
Le centre hospitalier teste le cuivre contre les infections nosocomiales.
Le cuivre a des propriétés anti-bactériennes qui permettraient de lutter contre la prolifération des bactéries multi-résistantes.
C'est la première fois en France qu'un tel dispositif est testé nous apprend MaxiSciences.
En France, 750.000 hospitalisations sont compliquées par une infection nosocomiale, soit 7% des
15 millions d'hospitalisations recensées chaque année en France.
L'Observatoire Parlementaire d'Evaluation des Politiques de Santé a révélé que les infections nosocomiales constituent 22% des évènements graves liés aux soins en France.
Recourir aux installations en cuivre permettrait d'éradiquer 90 à 100% :
les bactéries présentes sur les surfaces de contact,
les bactéries multi-résistantes (BMR) comme le staphylocoque doré qui résiste à la méthicilline (SARM).
Dans les services pédiatriques, cela permettrait de limiter les très nombreux cas de bronchiolites et de
gastro-entérites contractées à l'hôpital.
Vers un "plan cuivre" dans les hôpitaux français ?
Plus les matériaux contiennent de cuivre, plus ils acquièrent des propriétés antibactériennes. Les hôpitaux et
autres établissements de soins vont probablement en tenir compte.
L'utilisation de cuivre dans les lieux publics comme mesure sanitaire préventive est de plus en plus reconnue.
Le cuivre, le bronze et le laiton ont des propriétés sanitaires reconnues aux Etats Unis et sont commercialisés avec le label de santé publique.
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