(France INFO)
Trois salariés d'une entreprise d'ingénierie de Boulogne-Billancourt ont été licenciés pour avoir
critiqué leur entreprise sur Facebook.
Un jugement qui soulève la question de la confidentialité des réseaux sociaux.
Sphère privée ou publique ?
Si le Code du travail donne le droit au salarié de critiquer son employeur, il le soumet
à une obligation de loyauté vis-à-vis de son entreprise,
ce qui exclut le dénigrement, la diffamation, la caricature,
Les discussions sur Facebook font-elles partie du domaine public ou du domaine privé ?
Le conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt a justifié le licenciement de ces
trois salariés qui avaient dénigré leur hiérarchie sur le réseau social Facebook.
"La page mentionnant les propos incriminés constitue un moyen de preuve licite du caractère bien-fondé du licenciement" a estimé le conseil des prud'hommes.
Les salariés ont décidé de faire appel de ce jugement. Reste à savoir si la cour d'appel
aura le même avis.
Considérés comme une incitation à la rébellion , les propos diffusés sur un site social ouvert, peuvent difficilement être considérés comme privés.
"Méfiance désormais pour tous les salariés qui doivent être extrêmement attentifs
à ce qu'ils disent de manière humoristique ou non".
"Facebook ni aucun des réseaux sociaux n'est votre salon." Diane Mullenex avocate.
Sur Facebook, la vie privée n'existe pas, il s'agit d'une vie sociale ou publique.
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