Il est bien loin le temps où les fournisseurs d'accès, les associations d'utilisateurs du Net et
ayants-droit signaient les yeux fermés les accords de l'Elysée qui ont engendré HADOPI.
Les moyens de sécurisation que la HADOPI doit labelliser sont la cible d'une nouvelle
attaque et pas des moindres :
L'industrie high-tech américaine s'inquiète de voir une autorité administrative dicter ce que lemarché de la sécurité tenait bien en main jusque là.
La "Computer & Communications Industry Association" ,
La CCIA qui compte Google, Yahoo, Microsoft, Oracle, Facebook parmi ses membres, n'a pas
caché son inquiétude à ce sujet : " Encourager l'installation de logiciels de surveillance ne
favorise "les comportements indésirables de gouvernements répressifs".
L'argumentaire de la CCIA :
1. obligation faite aux particuliers d'installer un dispositif qui ne répond pas forcément à ses besoins.
2. liste de blocage : liste transmise par la haute autorité aux éditeurs ,
confier à un outil ou un mécanisme opaque visant à altérer l'accès à certains contenus
sans que l'utilisateur n'en soit informé en toute transparence.
3. le projet stigmatise des protocoles comme le P2P et la technologie de Bittorent qui sert à
acheminer des contenus légaux et qui représente une providence pour de nombreux
créateurs qui souhaitent se faire connaître et qui n'ont pas forcément les moyens de s'offrir
un hébergement et de la bande passante.
Le message de la CCIA est clair pour être pris au sérieux. Il démontre, qu'HADOPI est un
texte pour lequel les professionnels n'ont pas été consultés ou pas écoutés.
"On adapte pas le Net à une politique, on adapte sa politique au Net."
Bluetouff's blog
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire