Grève du port de Marseille pour la retraite à 55 ans

Le dimanche 3 octobre, deux navires de croisières déroutés sur Toulon (Var) et Sète (Hérault)

en raison de la grève (suivie pratiquement à 100 % des dockers et des personnels portuaires) qui paralyse le port de Marseille depuis vendredi dernier, qui bloque

l'activité à Bordeaux et sur le port commercial de la Pallice, à La Rochelle.

Cette grève a été lancée par la Fédération nationale CGT des Ports et Docks pour

s'opposer à la mise en place d'une nouvelle convention collective prévue par

la réforme portuaire.

Ces paquebots qui transportaient 6000 passagers chacun avaient déjà été contraints

de mouiller au large et de transférer leurs passagers à terre à l'aide de chaloupe.

39 pétroliers en rade au large du terminal de Fos-Lavéra :

attendaient de pouvoir décharger : 13 pétroliers de produits raffinés, huit gaziers, trois chimiquiers et deux péniches.

Cette grève, si elle avait duré de 2 à 3 semaines, provoquait une fermeture des raffineries et affecterait l'approvisionnement pour les consommateurs.

Aujourd'hui, 4 octobre, les dockers reprennent le travail à Marseille, mais les terminaux

pétroliers de Lavera et Fos-sur-Mer restaient bloqués.

Mais déjà en Corse, la situation est critique : plus de gasoil, les stations sont vides.

Un bateau affrété par les compagnies pétrolières a prévu de se fournir en gasoil en Sardaigne

afin de réapprovisionner les dépôts pétroliers corses.

Quant à l'issu de ce blocage du Port de Marseille qui réapprovisionne 1/3 des raffineries,

pour continuer à bénéficier d'une retraite à 55 ans alors que tous les salariés auront une retraite à 62 ans.
Le mouvement réclame également la prise en compte de la pénibilité des métiers dans le secteur Les grévistes s'opposent à la réforme portuaire et au recul du départ à la retraite à 55 ans pour

les agents concernés.

Les employés dont les travaux sont pénibles peuvent bénéficier d'un travail dans un bureau jusqu'à l'âge de la retraite générale.