L'accès aux soins des plus démunis, le bilan confirme que les plus pauvres ont une mauvaise santé : hypertension, diabète, dépression ...
Les médecins et professionnels de santé de la région de Mantes-la-Jolie ont réalisé des
consultations à la demande du foyer social Saint-Yves où ils ont rencontré 99 pensionnaires.
La prise en charge sanitaire d'un public qui n'ose plus demander aux administrations ou auprès des médecins.
L'existence chaotique des hommes de ce foyer relègue la santé au second plan. Ils espèrent
d'abord retrouver un travail et ne vont pas chez le médecin. Ils ont une mauvaise hygiène
de vie, des repas pas assez équilibrés.
Médecins du Monde présente leur rapport annuel sur l'accès aux soins des plus démunis et
confirme que ce sont de vrais malades, et non des fraudeurs.
RMI (Revenu minimpal d'insertion),
CMU (Couverture maladie universelle)
Restriction des droits, démantèlement des lieux de vie, peur de se déplacer,
conduisent les personnes reçues dans les dispensaires à consulter avec retard ou à
renoncer aux soins plus fréquents.
Près de 50 % des patients souffrent de pathologies nécessitant un suivi médical d'au moins
six mois : hypertension artérielle, diabète, ...
1 quart des consultations concernent des pathologies graves comme le cancer. VIH, hépatite B,
hépatite C, troubles psychologiques ou psychiatriques, dépressifs, tuberculose ...
De plus en plus de médicaments accessibles sans ordonnance : risques de l'automédication,
les interactions entre médicaments.
Le nombre de mineurs reçus en situation de pauvreté est en augmentation.
Comment insister sur une politique de dépistages précoces dans la lutte contre les
différentes infections transmissibles concernant cette population qui s'éloigne de la
prise en charge médicale ?
Commen demander un paiement à ceux qui vivent largement en-dessous du seuil de pauvreté ?
se préoccupe la FNARS Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale.
(France24)
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