Microcrédit, commerce équitable et développement durable
Il n'est pas un jour qui passe sans entendre les hommes politiques, les institutions internationales, les économistes, les ONG vanter les mérites du microcrédit.
De quoi s'agit-il ?
L'activité de microcrédit selon wikipédia, consiste en l'attribution de prêts de faibles montants à des entrepreneurs ou des artisans qui ne peuvent accéder aux prêts bancaires classiques.
Le microcrédit se développe surtout dans les pays en développement où il permet de concrétiser
des microprojets favorisant ainsi l'activité et la création de richesse.
Le microcrédit se pratique aussi dans les pays développés.
Le système a été développé par le professeur d'économie Muhammad Yunus au cours des 30 dernières années.
Il propose à ses étudiants d'interroger les fabricants de tabourets en bambou des plus proches villages. Les 42 femmes artisans ont besoin de 27 dollars au total pour développer leur activité. Toutes les banques refusent de financer ce trop faible montant à des clients a priori insolvables. Yunus déclare avoir eu honte de cette situation et prête la somme de sa propre poche.
Le microcrédit social est un financement à la mode depuis 30 ans mais qui n'a jamais vraiment connu d'essor en France. (ecobank.fr)
C'est un prêt d'un petit montant d'argent entre 1000 euros et 3000 euros.
Pour cause de faibles revenus, beaucoup de personnes se retrouvent dans l'impossibilité de prendre un prêt normal auprès des banques.
Pour le Comité économique et social, le micro crédit social serait un outil d'insertion sociale permettant aux familles surendettées d'avoir accès aux crédits.
Ces emprunts personnels, à faible taux d'intérêt, permettent aux particuliers en difficultés
financières le démarrage d'une activité commerciale ou pour un projet personnel.
Malheureusement, les taux sont encore trop élevés pour ces familles.
Quelques banques ont signé le protocole de microcrédit social :
CDC, caisse d'épargne, bnp paribas, crédit coopératif, banque postal, crédit mutuel, CIC
en partenariat avec des associations sociales comme la croix rouge, le secours catholique ...
Ces acteurs sociaux permettent de vérifier localement la capacité de remboursement des emprunteurs.
Malgré tout, le microcrédit a dû mal à s'installer :
Les banques sont réticentes à prêter de l'argent aux plus démunis.
Le développement des crédits revolving et réserve d'argent ont aussi contribué à l'appauvrissement des Français. Ces prêts faciles et rapides qui peuvent faire mal s'ils
ne sont pas maîtrisés.
Les rachat de crédits consommation ou regroupement de prêts immobiliers
sont à envisager.