mercredi 11 janvier 2012

déserts médicaux : un amendement pour le non-conventionnement de médecins qui s'installent dans des zones surdotées en praticiens


Dans les parcours de soins  : 
les médecins en secteur 1, seule la somme de 1 euro , la part forfaitaire, n'est pas remboursée.

Les médecins en secteur 2 :   "le secteur conventionné à honoraires libres"
les tarifs pratiqués par les médecins en secteur 2 sont libres et fixés par le médecin .
L'assurance complémentaire santé peut prendre en charge une partie ou la totalité du remboursement,
selon son taux de remboursement.

Il faut une permanence de soins assurée sur l'ensemble du territoire, c'est à dire, un maillage physique du territoire et garantir l'accès aux soins à toute heure de la permanence des soins, ce
qui n'est pas le cas sur l'ensemble du territoire tel est le cas en basse normandie.
les soins non programmés qui ne relèvent pas d'urgences vitales pendant les périodes de fermeture des
cabinets médicaux (nuit, week-ends et jours fériés) font l'objet d'une évolution majeure.
Il faut reconstruire un nouveau système d'organisation : les maisons médicales de garde,
L'évolution de la démographie médicale risque d'accentuer la répartition inégalitaire des professions de
santé. La forte mobilisation des médecins dans un grand nombre de départements ruraux ne doit pas occulter que dans certains secteurs, le nombre réduit ou le vieillissement des médecins, certaines zones noires pourraient le devenir en l'espace de quelques années.

M. Philippe Vigier, membre de la commission des affaires sociales, (Nouveau Centre Eure et Loir) suggère un texte :
le non-conventionnement pas la Sécurité sociale des médecins qui s'installeraient dans des zones déjà surdotées en praticiens. Leurs actes ne seraient plus remboursés.
Les signataires de ce texte souhaitent remplacer les "épreuves classantes nationales" de sortie d'école de médecine par un système régional. Ils veulent obliger les nouveaux diplômés à s'installer au minium trois ans dans des territoires sous-dotés en médecins, à la campagne ou en banlieue.
Le sujet est sensible car les médecins sont opposés à toute limitation de leur liberté d'installation.

D'autres suggestions :
Les internes de médecine générale (bac+8) qui accomplissent un stage de 6 mois, pourraient passer deux semestres dans les maisons de santé pluridisciplinaires
Dans ces maisons de santé nous dit  Mr Xavier Bertrand ,  Ministre du Travail, de l'emploi et de la santé,
les internes acquièreraient une expérience de terrain et un enracinement qui contribueraient à résorber la désertification médicale.
Le ministre déclare son intention de voter l'amendement proposé par M. Vigier dont les mesures de régulation sont proches de ce qu'il préconise : la présence des médecins sur le terrain. . Il se dit favorable à la médecine libérale et totalement hostile à la bureaucratisation du système de santé.
M. Philippe Vigier insiste sur la volonté de bâtir une véritable démarche contractuelle pour qu'elle soit
efficace : des règles et des sanctions.

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