La perte du triple A était une question de temps. Standard and Poors avait lancé un premier avertissement en décembre. Aujourd'hui, S&P a dégradé d'un cran la note de l'Hexagone en épargnant celle de l'Allemagne qui présente elle aussi un haut niveau d'endettement.
Les 1300 milliards de dettes accumulées et la très faible croissance pèsent lourd.
Nicolas Sarkozy avait assuré, si on devait perdre le triple A, "ce serait une difficulté de plus, mais pas insurmontable. "Le coup est rude" mais le "séisme" ébranle tous les prétendants à l'Elysée" nous dit TF1.
Jacques Camus de la République du Centre ajoute "Nous payons en fait des années de dérive".
Alain Juppé monte au créneau : "Ce qui compte avant tout, c'est la crédibilité de notre politique économique et notre stratégie déterminée de réduction de nos dépenses". "Le gouvernement ferait face". Dans une interview aux "Echos", il déclare "Ce n'est pas une bonne nouvelle, mais ce n'est pas non plus un cataclysme."
Après avoir perdu son triple A, les Etats-Unis ont vu leur taux d'emprunt baisser, grâce à l'intervention de la Fed. La solution immédiate serait que la BCE prenne le relais .
Le premier enjeu est de savoir si les taux d'intérêt vont augmenter, s'il y aura un problème de financement et une augmentation de la charge de la dette pour les collectivités locales, pour les entreprises nationales et leurs filiales et un renchérissement des importations.
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