samedi 14 janvier 2012

France-Fillon : les investisseurs peuvent avoir confiance


Le président Sarkozy avait longtemps fait du
maintien du "triple A" une priorité et espérait sans
 trop y croire pouvoir préserver ce
"précieux talisman".
La France détenait ce triple A depuis 1975.
L'Elysée relativise " On s'y attendait".

"C'est une demi surprise" a atténué Baroin sur France 2.
A Matignon, le Premier ministre François Fillon évoque que la dégradation de la note de la France sur les "ajustements au regard de la croissance constatée" intervient à "contretemps" et ne devait "pas être dramatisée, pas plus que sous-estimée."  
François Fillon a jugé "suffisantes" les mesures budgétaires adoptées par le gouvernement pour faire à la dégradation de la note de la France et disposer de "marges de précaution dans le budget 2012".

Le Premier ministre va " engager une nouvelle étape au service de la compétitivité de l'économie 
de la croissance" le 18 janvier à l'occasion du sommet sur la crise.
La perte du triple A n'aura pratiquement aucun effet sur les emprunts souscrits antérieurement, car ils sont
à taux fixes pour 90% d'entre eux, le reste étant indexé sur l'inflation.
Seuls les nouveaux emprunts à souscrire soit 180 milliards d'euros en 2012 seront affectés par une hausse des taux.

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