mercredi 30 mars 2011

Clonage : l'UE s'étripe sur l'étiquetage

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Le clonage d'animaux arrive dans les assiettes !
Après les OGM, la viande d'animaux clonés pourrait bientôt être au menu aux Etats Unis.
L'agence américaine de réglementation des produits alimentaires (FDA) a donné son feu
vert pour une alimentation industrielle clonée de viande d'animaux les jugeant sans risque pour la consommation humaine.
L'Europe et surtout la France ne suivent pas l'exemple étasunien tant pour les OGM que les aliments clonés mais l'étiquetage étasunien n'oblige pas à stipuler si l'animal a été nourri avec de la nourriture OGM ou pas.
Les consommateurs européens, pourraient se retrouver à manger tous les jours de la
"junk food" (nourriture de basse qualité) ou manger de la nourriture biologique.

Le Parlement européen voulait imposer, au moins, un étiquetage obligatoire. Les députés proposaient un système de traçabilité avec étiquetage obligatoire pour la viande de tous les animaux procréés par des bêtes clonées. Les Etats ont jugé cette option irréaliste et aucun
compromis n'a pu être trouvé.
La législation actuelle, qui autorise la commercialisation de la viande clonée va dont rester en vigueur. Elle date de 1997.
L'Union européenne ne produit pas de viande clonée mais chaque année entre 300.000 et 500.000 tonnes de viande bovine destinées à la consommation. Une bonne partie vient
des Etats-Unis et d'Argentine, pays qui ont autorisé eux le clonage à des fins commerciales

A l'issue de trois ans de négociations ardues sur ce sujet très sensible,
L' Union européenne a échoué mardi à trouver un accord pour contrôler le clonage animal et la mise sur le marché d'aliments génétiquement manipulés.
Les produits alimentaires issus du clonage n'apportent aucun bénéfice aux consommateurs.
L'une des négociatrices du Parlement européen, la française Corinne Lepage, ancien ministre
de l'environnement a répondu
"Une partie du Conseil (représentants les Etats) a joué la rupture, comme la Grande-Bretagne,
car ça les arrange de pouvoir importer des semences d'animaux clonés sans contrôle".
"Tout cela favorise les gros lobbies alimentaires des Etats-Unis", a-t-elle accusé.

"Si les scientifiques disent qu'il n'y a pas de problèmes entre la première génération des
animaux clonés et les suivantes",
en quoi est-il nécessaire d'informer les consommateurs ?
Parmi les Européens, 60% désapprouvent le clonage pour l'alimentation.
Pour les gouvernements, un suivi irréalisable mais ils redoutaient aussi une guerre commerciale avec les pays exportateurs de viande clonée.
Aujourd'hui la législation européenne sur ce qu'on appelle "les nouveaux aliments" impose
une autorisation avant toute mise sur le marché mais elle ne concerne pas les produits issus d'animaux nés de "parents" clonés.


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