Elles ont tout pour séduire ces ampoules basse consommation censées remplacer l'éclairage à incandescence en 2012. Elles sont plus écologiques, certes, mais la Commission de sécurité des consommateurs (CSC) vient d'appeler les consommateurs à la prudence.
Ces éclairages ne seraient pas totalement inoffensifs.
L'ampoule fluorescente compacte "basse consommation" dite aussi "fluocompacte" se présente sous la forme d'un tube miniaturisé replié ou torsadé. Le tube accolé à un culot "ballast" s'adapte aux luminaires standards. Elle consomme 4 à 5 fois moins d'énergie pour des performances équivalentes en termes d'éclairage et leur durée de vie oscille entre 6.000 et 10.000 heures contre 1.000 heures pour une ampoule classique.
Mais elle est aussi dix fois plus chère en raison d'une taxe antidumping de 66,1% sur les fabrications asiatiques.
Mais elle est aussi dix fois plus chère en raison d'une taxe antidumping de 66,1% sur les fabrications asiatiques.
Les lampes basse conso doivent être éliminées selon une procédure spéciale, car elles
contiennent une faible quantité de mercure pour faire rayonner les poudres luminescentes.
Ou est le problème ? tant que le mercure reste dans l'ampoule, pas de souci. En cas de bris
d'une de ces lampes, il est recommandé de ventiler longuement la pièce et de
la quitter, puis de ramasser les débris avec des gants et du papier absorbant et de les
placer dans des sacs en plastique, mais de ne pas utiliser l'aspirateur qui contribuerait à
mettre en suspension dans l'air des particules de mercure.
La Commission encourage les professionnels à fabriquer des lampes contenant le moins de mercure possible (niveau maximal à 2mg de mercure) et émettant des rayonnements électromagnétiques moins intenses.
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