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Le nuage radioactif arrive en France, faut-il s'inquiéter ? titre 20 minutes.
En provenance du Japon, il se sera dispersé avant d'atteindre l'Hexagone.
Quelques jours après la catastrophe de Tchernobyl, en 1986, il avait été invoqué
"l'anticyclone des Açores" pour rassurer la population et pour expliquer que le nuage
s'arrêtait à la frontière franco-allemande.
Aujourd'hui, l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire) nous communique
que le nuage aura pratiquement traversé le monde porté par le vent.
Le nuage passera lundi au-dessus de la Martinique et de la Guadeloupe avant de survoler
mardi Saint-Pierre-et-Miquelon. Mercredi ou jeudi, il atteindra la métropole.
Les concentrations attendues pourraient être de l'ordre de 0,001Bq/m3 en France
Les concentrations attendues pourraient être de l'ordre de 0,001Bq/m3 en France
métropolitaine.
A titre de comparaison, les valeurs mesurées au cours des jours suivant l'accident
A titre de comparaison, les valeurs mesurées au cours des jours suivant l'accident
de Tchernobyl étaient de l'ordre de 1 à 10 Bq/m3 (le 1er mai 1986) dans l'est de la France.
Malgré tout, 0,001 becquerel de césium 137 par mètre cube d'air, c'est mille fois plus
que la radioactivité "habituelle" de l'air français qui est d'environ 0,000001 Bq/m3.
Cette concentration reste indétectable par les 170 balises d'alerte du réseau Téléray de
l'IRSN et aucune sanitaire ne serait à craindre.
Une simulation réalisée par Météo France et l'ISRN permet de simuler le déplacement du
panache radioactif.
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