mardi 5 avril 2011

débat sur la laïcité 5 avril 2011

LCP Assemblée Nationale
"Laïcité : pour mieux vivre ensemble"
Ce débat est-il vraiment utile ?
Le principe de laïcité qui exprime les valeurs de respect, de dialogue et de tolérance au coeur de l'identité républicaine de la France où tous les citoyens ont à vivre ensemble.

Il y a déjà un débat chez les socialistes, chez les communistes sur le même sujet, donc pourquoi pas l'UMP ?

L'historique, la loi de 1905 relative à la séparation des Eglises et de l'Etat.
Wikipédia nous informe qu'Aristide Briand, le 9 décembre 1905 prend parti
en faveur d'une laïcité sans excès, un achèvement d'un affrontement violent
qui a duré presque 25 ans et qui a opposé deux visions de la France :
la France cléricale favorable au concordat et la France républicaine et laïque.
Au sens juridique, l'évolution historique a conduit les Eglises à abandonner, au profit d'institutions publiques ou non confessionnelles, certaines fonctions de portée générale traditionnellement remplies par elles
(ex : l'état civil, l'enseignement et la santé, le contrôle sur la vie sexuelle ou l'expression de la pensée ....)
L'Alsace et la Moselle n'étant pas françaises au moment de la promulgation de la loi, celles-ci
ont encore un statut spécial, sorte de dernier héritage du concordat.

La France d'aujourd'hui n'est pas la France d'hier mais la religion n'est pas une affaire purement privée et l'exercice des cultes peut être public.
"La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte", mais, ce faisant, n'en ignore aucun. Les dépenses relatives aux cultes sont supprimées des budgets publics.
En se gardant bien de donner une définition précise du concept de laïcité,
laïcité et neutralité : des obligations au service public, la neutralité à l'égard de toutes les
opinions et croyances.
laïcité et liberté religieuse, le juge administratif s'efforce de concilier liberté religieuse et respect de l'ordre public.
laïcité et pluralisme : le législateur en 1905 a fait disparaître la catégorie des cultes reconnus,
et si l'Etat ne doit "reconnaître" aucune religion, il ne doit en méconnaître aucune.
Toutes les religions ont droit à l'expression.

Le patron de l'UMP, Jean-François Copé assume pleinement sa volonté d'apporter de
nouvelles réponses concrètes.
Le 1er ministre François Fillon n'assistera pas à cette convention, Jean-Louis Borloo a également
pris ses distances.
14 ministres dont Bruno Le Maire, Valérie Pécresse, François Baroin, Luc Chatel ont répondu
présents.
Les 26 propositions de l'UMP devraient émerger :
la majorité plaide pour un Code de la laïcité :
- "plus de transparence financière en contraignant par la loi les fonds étrangers à transiter par une fondation nationale pour la construction des lieux de culte"
- garantir la laïcité dans les services publics à l'hôpital,
- permettre aux entreprises d' "intégrer au règlement intérieur" un encadrement
du "port de tenues et signes religieux" et
des pratiques religieuses (prière, restauration collective ...).
Une résolution parlementaire soumise à un vote "avant l'été" réaffirmera
"l'attachement aux principes de laïcité."
- les prières de rues.

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