Le Figaro.fr
La Commissaire en charge de l'Immigration, Anna Cécilia Malmström a condamné les
contrôles mis en place par la France à la frontière italienne. Ces contrôles se sont
intensifiés depuis janvier pour contenir la pression migratoire née des révolutions arabes, notamment l'afflux de clandestins tunisiens.
La Commission veut interdire à la France le renvoi systématique des clandestins.
Paris gère l'urgence.
Chaque jour, depuis janvier, la police et la gendarmerie françaises interceptent entre Menton, Nice et Marseille, une quarantaine d'illégaux,
principalement des Tunisiens entrés illégalement par l'île italienne de Lampedusa.
Claude Guéant a déclaré :
"La politique menée par le gouvernement français repose sur des décisions de réadmission
strictement conformes au droit communautaire".
"Nous ne pouvons pas dresser une barrière, mais nous pouvons effectuer des contrôles dans
la zone frontalière, soit 20 km" à l'intérieur du territoire." soutiennent les autorités françaises.
En tout état de cause, la clé de ce problème migratoire se trouve en Tunisie et non à Bruxelles.
L'Italie est confrontée à un exode massif de clandestins tunisiens.
Quand près de 20000 sont déjà arrivés en Italie depuis le début de l'année.
Le sujet sera discuté le 11 avril à Luxembourg par les ministres de l'Intérieur de l'UE.
Le sujet sera discuté le 11 avril à Luxembourg par les ministres de l'Intérieur de l'UE.
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