Des mamans qui n'ont pas assez de lait pour nourrir leur bébé font appel à des réseaux
via Facebook. La démarche sympathique inquiète les autorités sanitaires. Cette pratique
n'est pas sans danger pour le bébé.
Le lait maternel est différent du lait de vache et adapté à la croissance du bébé.
L'analyse chimique des laits confirme l'hypothèse, on se rend compte que la teneur
des laits en protéines et sels minéraux est proportionnelle à la vitesse de doublement du
poids de naissance.
Sur le plan calorique, 1 litre de lait apporte en moyenne 670 Kcal, mais le lait de vache
contient trois fois plus de protides que le lait maternel. La démarche démontre que les
mamans ont bien compris les avantages du lait maternel.
L'Afapps met vivement en garde sur les risques de transmissions d'agents infectieux
( sida, hépatites, rubéole, bactéries responsables de méningites et septicémie...)
qui pourraient être liés à ces partages de lait maternel sur internet, via Facebook
en raison de l'absence de contrôles microbiologiques et sérologiques sur le lait maternel.
Outre le risque infectieux, des pédiatres relèvent le risque de transmettre des médicaments
ou des drogues, si la donneuse en consomme.
Afin d'éviter d'éventuelles poursuites judiciaires à l'encontre des utilisatrices, l'Afssaps
invite les mères donneuses à se mettre en contact avec des lactariums. Elles pourront
ainsi s'assurer que leur don de lait aura été rigoureusement contrôlé et conservé avant
d'en faire bénéficier un nouveau né.
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