Caulerpa prolifera
Ces algues vertes sont tristement célèbres depuis une trentaine d'années comme indicateurs des dérèglements de l'environnement causés par l'homme.
Les flux de nitrates en provenance des rivières conditionnent l'ampleur de la
prolifération par exemple sur le littoral breton.
Les ulves impliquées dans l'extension des marées vertes qui envahit aussi les fonds méditerranéens se développent au printemps. Elles nécessitent du phosphore et de l'azote.
La prolifération des algues que l'on appelle l'eutrophisation dépend de l'excès de phosphore
par rapport aux besoins de la croissance des ulves.
L'importance des marées vertes dépend de ce flux d'azote élevé pendant la saison
favorable à la croissance des algues au printemps.
La mort brutale d'un cheval en 2009 sur une plage bretonne et le décès d'un transporteur
d'algues a fait prendre conscience aux élus locaux des risques et de nouvelles
inquiétudes sur les algues vertes qui prolifèrent.
Les algues ne sont pas toxiques tant qu'elles sont bien vertes, donc vivantes.
Lorsque les algues se déssèchent, les algues en décomposition fabriquent du sulfure
d'hydrogène (H2S), un gaz très toxique qui sent l'oeuf pourri.
C'est l'émission des gaz dégagés par les algues en décomposition qui est un risque pour la santé.
En Bretagne, l'élevage industriel des porcs et l'usage d'engrais génèrent des algues vertes.
Les déblayeurs de plages bretonnes sont donc exposés à un risque important au moment
du ramassage et du traitement des algues. Les algues peuvent servir d'engrais,
l'épandage et le compostage comportent donc des risques.
On retrouve ce gaz dans les marécages, les fosses septiques.
Ce gaz attaque les voies respiratoires et peut tuer un animal ou un homme d'un oedème
pulmunaire en quelques minutes.
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