jeudi 19 mai 2011

la Dépendance : qui financera le coût

Pour aider financièrement les personnes âgées ayant perdu leur autonomie et
dont les familles n'ont pas forcément les moyens de s'occuper,
"Réforme de la dépendance" ou "prise en charge familiale".
Les dépenses de prise en charge de la dépendance dans les pays de l'OCDE devraient
sous l'effet du vieillissement des populations, doubler voire tripler d'ici 2050 :
1,5% du PIB en moyenne.
En France, il faudra trouver 10 milliards d'euros supplémentaires d'ici 2040 selon les
projections de l'Insee, du Trésor et de la Drees.
La moitié des personnes dépendantes ayant besoin d'aide et de soins ont plus de
80 ans. On prévoit 2,3 millions de personnes ayant perdu leur autonomie dans les
trente prochaines années.

Il faut modifier les comportements en aidant les personnes âgées dépendantes à
vivre et à mourir à leur domicile, si possible en famille.
1. favoriser les aides ménagères et le regroupement familial
2. déduire les aides à domicile
3. compter une part complète dans la déclaration de revenus pour les personnes âgées
à la charge de la famille
4. prévoir des praticiens libéraux pour les soins à domiciles.
La cellule familiale est à favoriser.
Quant à la part de la population de cette classe d'âge dans la zone OCDE
10% d'ici 2050 contre 4% aujourd'hui
17% au Japon et 15% en Allemagne.
Le financement de la réforme de la dépendance pourrait se faire par une assurance-dépendance.
Le gouvernement pense proposer aux Français dépendants de convertir une partir de
leur épargne en rente viagère afin de couvrir le paiement des services à domicile ou
de la maison de retraite.
Cette solution serait privilégiée au recours sur succession qui consiste à prélever une
partie de l'héritage afin de rembourser la prise en charge.

L'arbitrage pour boucler le financement de la dépendance s'annonce difficile :
journée de solidarité supplémentaire, augmentation du taux de CSG des retraités, ...
Les Français préfèrent l'impôt à l'assurance pour financer la dépendance
83% des 1010 sondés par TNS Sofres se prononcent pour maintenir à domicile les
pêrsonnes en état de dépendance, une priorité qui arrive loin devant devant l'augmentation
des places dans les maisons de retraite (44%).
Roselyne Bachelot-Narquin, la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale participe
à des tables rondes et des débats interrégionaux et interdépartements dans l'Hexagone
sur les enjeux du vieillissement et sur la qualité de la prise en charge.
L'accueil du grand âge et le soutien aux aidants est au centre des débats avec les élus et les usagers qui peuvent apporter des démarches innovantes pour améliorer les conditions de vie
des personnes âgées.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire