Les surveillants sont les cibles d' insultes et de menaces de mort au quotidien,
puis une vague de violence,
avec l' agression d'une surveillante par 4 jeunes qui tentaient de s'évader,
"c'est la goutte qui a fait déborder le vase"
témoigne un des éducateurs d'un EPM (Etablissement pour mineurs) qui ont
manifesté à Marseille et à Lavaur près de Toulouse, à l'appel de l'Ufap
(Union fédérale autonome pénitentiaire) et de la CGT pour dénoncer les conditions de
travail :
Prise d'otage à l'EPM de Meyzieu (Rhône)
tentative d'évasion à l'EPM de Marseille,
situation de quasi-rébellion à l'EPM de Lauvaur,
des cellules brûlées à l'EPM de Porcheville,
cellules saccagées, départs de feu, troubles confinant à la mutinerie dans le Tarn.
Un EPM au départ, c'était un établissement de réinsertion devant allier sécurité
carcérale et éducation pour préparer la sortie et la réinsertion. On voulait en faire des
sortes de foyers éducatifs entourés de hauts murs.
Les magistrats incarcèrent à tout-va. C'est devenu un centre pénitentiaire.
Les premiers EPM qui ont été ouverts en 2007 pour des mineurs de 13 à 18 ans,
condamnés ou prévenus, sont censés remplacer les quartiers des mineurs des maisons d'arrêt.
Les jeunes sont supposés passer le moins de temps possible en détention.
Ces jeunes à la dérive qui commettent des actes inacceptables doivent être jugés
en fonction de la gravité de l'acte et sanctionnés comme tels.
Dans ces EPM ou on travaille à flux tendu, le climatest pénible et dangereux .
La CGT-PJJ a annoncé que face à la multiplication des violences dans les EPM qu'elle
compare à des "cocottes-minute".
Il y a des mineurs à priori réinsérables et d'autres jugés irrécupérables.
Ils suggèrent que soient réouverts les quartiers pour mineurs dans les prisons classiques.
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