Le Monde nous rappelle que le cannibalisme se rappelle régulièrement à nous aux travers de cas
ponctuels. Les affaires sont sordides mais les cas d'anthropophagie ne sont pas isolés.
Après le "cannibale de Rouen" Nicolas Cocaign, détenu à la maison d'arrêt de Rouen depuis le 2 janvier
2007, accusé d'avoir tué et mangé des organes d'un codétenu vient d'être condamné à 30 ans assortis
d'une peine de sûreté de vingt ans.
Le Point nous apprend qu'un jeune russe vient d'être arrêté par la police de Mourmansk dans le
nord-ouest de la Russie . Le suspect âgé de 21 ans a découpé un homme rencontré sur un site homosexuel
et l'a mangé. Le seul mobile du meurtre était son désir de goûter de la viande humaine aurait-il dit.
Ces faits divers rappelle l'histoire d'Armin Meiwes, plus connu sous l'appellation du "Cannibale
de Rotenburg".
L'anthropophage a cherché sa victime au sein de la communauté homosexuelle, car ce sont des gens
"réservés qui préfèrent ne pas afficher leurs contacts".
Le même modus operandi semble avoir été observé en Allemagne par Armin Meiwes il y a une
dizaine d'années, à la seule différence que la victime, Bernd Jurgen Brandes, était dans cette affaire ...
consentante !
L'anthropophagie se rencontre au berceau de presque tous les peuples. La famine a conduit plus
d'une fois à l'anthropophagie.
Comment expliquer que certains de nos contemporains aillent jusqu'à se nourrir de leurs prochains ?
Chez certaines tribus anthropophages, boire le sang et manger la chair de leurs ennemis était un
moyen de s'approprier leur force.
La législation ne prévoit pas de sanction pour les actes d'anthropophagie car inimaginables en Europe occidentale. Les magistrats français peuvent néanmoins s'appuyer sur l'article 222 du Code pénal
qui punit les tortures et actes de barbarie de 15 à 30 ans de réclusion criminelle et considérer
l'anthropophagie comme une circonstance aggravante en cas d'homicide nous explique Wikipédia.
L'altération du discernement doit être reconnue pour prévenir les risques de renouvellement et protéger
la société et s'accompagner de soins.
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