Le neuropsychiatre, Boris Cyrulnik remet aujourd'hui un rapport sur "le suicide des enfants" à la
Secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse, Jeannette Bougrab.
On savait déjà que le suicide est la deuxième cause de mortalité des jeunes de 16 à 25 ans, juste
après les accidents de circulation, mais le rapport Cyrulnik nous apprend qu'il est aussi de plus en plus
fréquent chez les préadolescents.
Il tente de comprendre l'inexplicable et le suicide d'enfant est une alerte, l'indicateur de dysfonctions
sociales.
Boris Cyrulnik s'est intéressé aux schizophrènes et aux enfants abandonnés puis au concept de résilience,
c'est à dire, de renaître de la souffrance, à partir de l'observation des survivants des camps et d'enfants orphelins.
Jusqu'ici, personne n'avait osé aborder, voire effleurer cette triste réalité :
"Quand un enfant se donne la mort" de Boris Cyrulnik ( chez Odile Jacob)
Le facteur génétique existe, chez des enfants qui ont un déficit en sérotonine, mais aussi affectives,
environnementales, culturelles. Le suicide n'est pas une fatalité. Rien n'est jamais joué, tout se construit.
"Quand on voit que quatre millions d'adultes consomment des psychotropes de façon régulière, on peut
penser que ce mal-être a glissé vers les tout petits" a commenté Jeannette Bougrab qui avait demandé
ce rapport inédit au neuropsychiatre.
Il y aurait entre 40 et 100 suicides d'enfants de moins de 12 ans mais ces chiffres seraient largement sous estimés nous exprime LePoint.fr
http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/cyrulnik-remet-son-etude-sur-le-suicide-d-enfants-3049924/
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