Le Parisien.fr
Cette enfant de 10 ans lourdement handicapée a perdu son auxiliaire de vie (AVS)
depuis la rentrée.
Au bout de trois ans, elle s'est vu retirer son accompagnement par la commission départementale des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH).
La CDAPH présidée par le conseiller général Henri Bonan vient de décider ... de ne
rien faire!
La commission attend le résultat du recours formé par la famille de Mila contre ses
précédents refus devant le tribunal du contentieux de l'incapacité à Amiens, avant de se
prononcer.
L'AVS qui suivait Mila jusqu'en juin dernier, apparemment avec une grande réussite, se
trouve depuis sans emploi.
Les progrès de l'enfant attestés par l'équipe enseignante de l'école du Centre de Senlis où est
scolarisée Mila, son suivi régulier par des spécialistes en orthophonie ou en psychiatrie et
sa volonté de pouvoir continuer sa scolarité à l'école du Centre ne semblent pas être
entrés en ligne de compte au moment des prises de décisions.
Ces enfants handicapés, ils sont nombreux qui craignent de perdre l'auxiliaire de vie scolaire qui les accompagne en classe et permet leur scolarisation dans une école "normale".
De quoi faire naître la panique dans des familles que le handicap place déjà dans un
équilibre fragile.
Malgré ces difficultés, l'inspecteur de l'Education nationale souligne les progrès considérables
faits depuis 2005, date de la loi sur l'autonomie.
"En 2000, seulement 855 élèves handicapés étaient accompagnés en Picardie."
"En 2000, seulement 855 élèves handicapés étaient accompagnés en Picardie."
Sur 1200 personnes chargées de l'accompagnement des élèves handicapés dans l'académie,
on comptait 873 contrats uniques d'insertion au 15 octobre. La question du renouvellement
du contrat se pose donc tous les six mois pour deux enfants sur trois.
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