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Les magistrats français ont été appelés à cesser leur grève des audiences provoquée
par les propos de Nicolas Sarkozy les mettant en cause après le meurtre de Laëtitia Perrais.
Ce mouvement sans précédent dans la magistrature une "grève du zèle".
L'enquête administrative sur le suivi du suspect du meurtre de Laëtitia qui n'a relevé aucune faute de leur part, ils ont décidé de mettre fin aux renvois d'audience non urgentes qui
duraient depuis plus d'une semaine.
Le ministre de la Justice, Michel Mercier a exclu toute faute et sanction contre les magistrats sans toutefois épargner la direction des services de probation chargés du suivi du suspect.
Les magistrats parisiens ont décidé de créer un "observatoire" et veulent désormais
respecter strictement les règles pour illustrer le manque de moyens.
Aucune audience ne sera plus tenue sans greffier et les tribunaux ne siégeront plus
jusqu'au milieu de la nuit, limitant la durée des audiences à six heures d'affilée et huit heures
par jour.
Les juridictions sont appelées à rédiger des "cahiers de doléances" recensant les problèmes
qu'elles rencontrent.
La France est au 37e rang européen sur 43 pays dans une étude portant sur la part du PIB
consacrée à la justice.
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