la possibilité de soigner des patients sous contrainte, même quand ils ne sont
pas hospitalisés.
Ce projet de loi a été adopté après le meurtre d'un étudiant à Grenoble par un malade mental
en fuite, en 2008, prévoit de soigner des patients sous contrainte, même quand ils ne sont pas hospitalisés.
La révolte gronde au sein du monde de la psychiatrie.
Une pétition lancée jeudi 24 février 2011 par le Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire vient de recueillir en quelques jours près de 10.000 signatures.
Ce projet de loi qui a été adopté le 26 janvier en conseil des ministres qui fait controverse
"NON" au retour du grand renfermement,
ce projet de loi "Réforme de la Psychiatrie : une Déraison d'Etat ?"
"soins ambulatoires sans consentement"
"L'hospitalisation à la demande d'un tiers(HDT) d'un patient pour troubles mentaux ne
pourra plus désormais dépasser quinze jours sans qu'un juge intervienne obligatoirement.
La justice pourra-t-elle faire face ?
Le Collectif des 39 appelle à manifester le 15 mars devant l'Assemblée nationale, jour où
les députés commenceront à débattre.
Le texte est signé par des personnalités comme Stéphane Hessel, Edgar Morin, des
psychanalistes comme Jean Oury, Caroline Eliachef, Catherine Dolto ou Elisabeth Roudinesco.
"seul le trouble à l'ordre public est pris en compte" lors de l'hospitalisation contre son gré
d'un patient, 3 jours pendant lesquels le patient est retenu, diagnostiqué et traité.
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