vendredi 11 février 2011

LOPPSI 2 :la répression sans filtres

Maxisciences
Le parlement a adopté le texte du projet de loi Loppsi 2 qui prévoit
le blocage de sites à caractère pédopornographique sans intervention d'un juge.
L'article 4 de la loi Loppsi 2, qui autorise le filtrage d'un site sans l'intervention d'un juge, au moyen d'une liste noire.
L'objectif étant de lutter plus efficacement contre la cybercriminlité et les sites pédopornographiques.
Lionel Tardy, député UMP de Haue-Savoie, est le seul à avoir voté contre. Les sites
pédophiles visent "un public très restreint mais extrêmement motivé, malheureusement,
qui n'hésitera pas à faire les recherches nécessaires pour trouver ces sites.
Le député souhaite adopter une attitude plus offensive qui consiste à "agir à la source, là où se trouvent les serveurs."
"Sans les garanties qu'offre le juge, il y a un risque de dégâts collatéraux", regrette-t-il.
Filtrer les contenus web illégaux est une nécessité.
La France n'est pas le premier à souhaiter mettre en place un système de liste noire.
Par contre, certaines tentatives similaires se sont soldées par de cuisants échecs, voire
des dérives.
La liste noire servira-t-elle à filtrer des sites autres que pédophiles et cybercriminels ou éventuellement des sites politiquement dérangeants ?

"Si on dépensait autant d'efforts techniques contre les sites pédopornographiques que contre
WikiLeaks aujourd'hui, on pourrait presque les éradiquer". Patrick Bloche (PS)

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