Sénatoriales : la gauche progresse, l'UMP limite la casse

Les sénatoriales sont les élections au Sénat français par les grands électeurs français.
Elles auront lieu en septembre 2011.

Le Sénat se compose de 331 sénateurs :

313 dans les départements de métropole et d'outre-mer

1 en Nouvelle-Calédonie,

1 en Polynésie française,

1 à Wallis-et-Futuna,

2 à Mayotte,

1 à Saint-Pierre-et-Miquelon,

12 représentent les Français établis hors de France.

La durée du mandat est réduite à 6 ans, le renouvellement se fait tous les trois ans.

L'âge d'éligibilité est passé de 35 à 30 ans.

Pour la Seine Saint-Denis, 6 Sénateurs : 4 de gauche et 2 de droite sont à réélire

Christian Demuynck ( Sénateur UMP), Maire de Neuilly-Plaisance depuis 1983, ancien député de 1986 à 1988

Philippe Dallier ( Sénateur UMP) Maire de Pavillons sous bois.
Les Sénatoriales s'annoncent difficiles pour l'UMP en Seine Saint-Denis. Il est nécessaire

de conserver les deux sortants. En effet, chaque siège comptera pour aider Gérard Larcher à

conserver la présidence du Sénat à droite.

En cas de liste Nouveau centre, cela compliquerait la donne :

avec 3 listes, on perd un siège ou tous, et si ce scénario se reproduit dans plusieurs départements, le Sénat est en jeu.

"Pour l'élection de la présidence du Sénat, chaque sénateur comptera" insiste Christian

Demuynck. "Il y a tellement d'implications nationales" à cette élection sénatoriale,

surtout à huit mois de la présidentielle.

Le risque est réel pour l'équilibre institutionnel. Un cas inédit pour une Chambre habituée

à la majorité parlementaire actuelle. Les prochains scrutins risquent fort de ne pas

manquer d'intérêt., et notamment les prochaines élections cantonales des 20

et 27 mars 2011.