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L'affaire du "pain qui rend fou" :
En août 1951, près de 500 habitants de la ville de Pont-Saint-Esprit, dans le Gard souffrent
subitement de crises de folie hallucinatoire. 7 personnes mourront, 46 devront
être détenues dans des asiles et beaucoup ne pourront pas conserver leur emploi.
La nuit de l'Apocalypse, les évènements atteignent leur apogée dans la nuit du 24 au 25 août,
les habitants pensent avoir une intoxication alimentaire, mais les symptômes empirent, ils
ont des hallucinations.
On pointe du doigt un meunier poitevin M. Maillet qui aurait fourni la farine utilisée à
Pont-Saint-Esprit . Il est incarcéré puis libéré.
Très rapidement, on évoque le retour de l'ergot de seigle, maladie cryptogamique causée par
Très rapidement, on évoque le retour de l'ergot de seigle, maladie cryptogamique causée par
une plante ou un champignon : l'épidémie d'empoisonnement.
La CIA est à l'origine de l'hallucination collective des spiripontins, due à une pulvérisation
aérienne massive de LSD et à une contamination volontaire des aliments, ce que réfutent
les services français (DGSE).
De nombreuses hypothèses :
en 1965 l'hypothèse "Panogen", en 1982, l'hyothèse "mycotoxines", l'hypothèse "agène",
l'hypothèse de l'intoxication mixte.
Est-ce la présence de l'Ergotine dans le pain, le poison des céréales, qui aurait frappé 200 personnes et fait plusieurs morts.
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