mercredi 1 septembre 2010

Eclairage public des routes et sécurité routière

La direction interdépartementale des routes Ile-de-France réduit l\'éclairage public des routes
L'éclairage des autoroutes urbaines : Economies d'énergie ou sécurité?

Selon le gouvernement, la mesure va de pair avec le Grenelle de l'environnement.
Il y a obligation d'éclairage des autoroutes dont le trafic
excède 50 000 véhicules par jour, par la circulaire du 25 avril 1974.
Cette facture devient très onéreuse.
La fin de l'éclairage permettrait de diminuer de 40 % les dépenses en
électricité, soit une économie de 3 millions d'euros, explique Le Parisien.
Les collectivités se basent sur l'expérience de l'A15, privée de lumière depuis
trois ans à la suite de vols de cables de cuivre.
Parmi des dizaines de facteurs qui caractérisent la voirie, son éclairage urbain
disparaît suite au vandalisme.
Face à une voirie dont l'accidentologie diminue,
à l'instar de la plupart des autres voiries.
une baisse de 35% des accidents sur 2 ans.
La raison invoquée ?
Les automobilistes roulent moins vite dans le noir, bien sûr.

Une étude menée sur simulateurs de conduite présente les conclusions suivantes d'après l'AFE :
-pas d'augmentation de la vitesse moyenne des automobilistes en présence d'éclairage,
-rétablissement des repères spatiaux et meilleure évaluation des distances
-réduction du phénomène d'éblouissement provoqué par les feux des autres véhicules
-vitesse régulière (pas de freinages excessifs ni de ré-accélérations brutales).

Un constat : la route de nuit est dangereuse. L'éclairage routier permet une visibilité sur
une distance 3 à 4 fois supérieure à la distance d'arrêt du véhicule.
Sans éclairage routier, le manque de visibilité oblige les conducteurs à ne se guider qu'avec
le marquage au sol.

Chaque zone éteinte fera l’objet d’un suivi particulier de l’accidentologie sur une période de 2 ans, avant d’effectuer la dépose définitive des équipements.
On peut s'interroger, si l'extinction des installations d'éclarage public est un facteur
d'économies d'énergie.
Dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques, on peut dire que l'éclairage
urbain routier
- dégage peu de CO2 (fonctionnement de nuit, heures creuses, fait appel
production des centrales nucléaires pour 86%.
- offre la possibilité de prendre en compte les dépenses liées à l'éclairage
(moins 40 % sur les consommations actuelles )
- de limiter, voire de supprimer les nuisances lumineuses par la mise à disposition
de nouvelles techniques.

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