mardi 28 septembre 2010

La Sécurité Sociale : une urgence sociale

Le "trou" de l'assurance-maladie plonge de façon vertigineuse.
Une réforme apparaît vitale. La santé est au coeur du contrat social.
Une situation largement due à la crise économique et à ses conséquences sur les
finances publiques.
Faut-il s'attaquer aux causes de la maladie ou prescrire un traitement symptomatique ?
Entamer une trajectoire de redressement de la Sécurité sociale, limiter les dégâts.
Le projet de loi sur le financement de la Sécurité Sociale est un "garrot" pour contenir
le trou de la branche assurance-maladie.
La dérive de la dépense de santé, 3% retenus par le gouvernement reste bien supérieure à
la croissance.
Le coût global accentué par le vieillissement de la population et la modernisation
des technologies mettent en péril notre vieux système.
Faire contribuer les mutuelles, faire contribuer les patients, les assurés, les professionnels de
la santé.
Les soins de ville et médicaments ne sont plus pris en charge qu'à 65 %
Maladie + vieillesse + famille, le régime général est dans le rouge de 23 milliards.
Une nouvelle série de mesures :
certains médicaments remboursés à 35 % le seront à hauteur de 30 %,,
le dispositif du ticket modérateur sera aussi modifié défavorablement,
la prise en charge des affections de longue durée,
remboursements des bandelettes d'autocontrôle des diabétiques 1 tous les 2 jours,
baisse des tarifs (radiologie, biologie)
prescriptions encadrées
les dépenses de transports des patients (cancers, diabète, sida)
victimes de l'amiante : les victimes auront 10 ans pour tenter d'obtenir réparation.
Hausse du taux de forfait social de 4 à 6 %.
Des mesures d'économies aussi pour la branche famille :
modification du versement des aides au logement,
versement de l'allocation jeune enfant dans le mois de la naissance,
fin du cadeau de mariage fiscal pour couples fraichement unis ou séparés,
se feraient dans le cadre d'un budget 2011 de rigueur combinant baisse des dépenses et
hausses d'impôts via un coup de rabot sur les niches fiscales.
Il est à rappeler que le budget santé a augmenté de 50 % entre 2001 et 2008
en raison des complémentaires santé alors que les remboursements effectués n'augmentaient
que de 27 %.
C'est un débat important du retour vers l'équilibre de la Sécurité Sociale qui nécessite des
choix difficiles en ce qui concerne le mode de financement, la prise en charge des dépenses
de soins ou de politique familiale.
www.france-info.com

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