Mise en place d'un bureau de police dans un établissement scolaire.
Les ministres de l'Intérieur Brice Hortefeux et de l'Education nationale Luc Chatel ont installé ce matin au lycée de la Mare Carrée de Moissy-Cramayel en Seine et Marne la première des
53 "policiers référents" prévus sur le territoire.
Le policier référent chargé de la sécurité scolaire disposera d'un bureau dans le lycée et tiendra une permanence hebdomadaire.
Il s'agit d'obtenir une meilleure coordination entre l'Education nationale et les services de
police et de gendarmerie.
L'objectif de cette installation consiste à "garantir la sécurité dans les établissements sensibles.
Conscient que les enseignants ne peuvent pas et ne pourront pas toujours faire face à toutes
les situations, il sera proposé un module de formation sur la tenue de classe. L'enseignant bénéficiera d'une formation spécifique à la gestion des conflits et à la prévention de la violence.
(education.gouv.fr)
Chaque fonctionaire de police en tenue et armé passera 4 heures, 2 heures deux fois par semaine dans le collège ou le lycée.
Les élèves pourront aller le voir dans un bureau qui lui sera réservé.
Franchiront-ils le pas ?
Franchiront-ils le pas ?
La mesure est controversée.
La police à l'école cela fait débat.
Les policiers ou gendarmes référents ne seront engagés dans ces établisements que sur la base du volontariat des établissements.
Renforcer la coopération entre l'école, la police et la justice :
Le Président de la République a également réaffirmé que seraient créés, des établissements spécialisés qui permettront d'accueillir des jeunes de moins de 16 ans qui rendent la vie impossible au sein de l'établissement scolaire auquel ils appartiennent.
Ces établissements seront des "internats" mis en place en Seine Saint Denis en 2011 pour les élèves devenus "ingérables".
Nous allons travailler avec la justice pour savoir dans quelles conditions le placement d'un jeune dans ce type d'internat peut être une décision judiciaire lorsque les parents le refuseraient pour ces mineurs.
Nous allons travailler avec la justice pour savoir dans quelles conditions le placement d'un jeune dans ce type d'internat peut être une décision judiciaire lorsque les parents le refuseraient pour ces mineurs.
(France Info)
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