Le 5 mai 2011, deux femmes étaient venues intégralement voilées à une manifestation de provocation pour port du voile intégral qui se déroulait à Meaux, dont le maire est
Jean-François Copé et secrétaire général de l'UMP.
Najet, habitante du Val de Marne et Hind habitante d'Aulnay-sous-Bois, étaient venues
"fêter la première amende" des femmes porteuses de niqab dans un espace public.
Le ministère public a requis jeudi "une amende de 150 euros" et "un stage de citoyenneté"
pour chacune d'entre elles.
16 juin 2011, c'est la première fois que des femmes verbalisées pour port du niqab sont jugées en France.
"Je continuerai à porter le voile intégral, c'est non négociable!"
L'une des deux femmes jugées, s'est mis elle-même les menottes en signe de protestation.
Elle ne peut assister à son propre procès, l'accès du tribunal est refusé à toute personne
au visage caché.
Le commissaire de police Philippe Tireloque a expliqué :
"Pour le bon déroulement de l'audience, vous devez retirer le voile, la justice doit être rendue
sereinement".
Dans le hall et devant le tribunal, une quarantaine de personnes, dont une vingtaine de femmes voilées, étaient venues soutenir les deux "soeurs" verbalisées. Au total, huit infractions pour port du niqab sur la voie publique ont été relevées jeudi par la police devant le tribunal.
Des musulmans criaient en arabe devant le tribunal : "Allah est grand!"
Rachida Benahmed, de Ni putes ni soumises, farouche opposante au niqab, a assisté à
l'audience :
"Ces musulmans ne représentent que 0,1% de notre communauté et la discréditent."
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