Les usagers de la route, essentiellement des motards, ont manifesté contre les récentes
mesures gouvernementales en matière de sécurité routière.
Partis dans un concert de klaxon de l'esplanade du château de Vincennes en direction du Trocadéro où devaient les rejoindre des automobilistes et piétons.
Partis dans un concert de klaxon de l'esplanade du château de Vincennes en direction du Trocadéro où devaient les rejoindre des automobilistes et piétons.
"Le gouvernement a créé une politique de sécurité routière anxiogène ..."
"Le retrait de toutes les mesures et dire aux pouvoirs publics qu'ils arrêtent de nous
prendre pour des délinquants de la route", a déclaré Jean-Marc Belotti, coordinateur
de la Fédération française des motards en colère (FFMC) à Paris, association en pointe
de la contestation.
Le gouvernement a annoncé début mai la suppression des panneaux signalant les radars et l'interdiction des avertisseurs de radars.
Le gouvernement remplace les panneaux par des "radars pédagogiques" ne sanctionnant
pas. Quant aux avertisseurs de radars, ils restent interdits, mais seront "transformés" en
"avertisseurs de zones dangereuses".
Insuffisant aux yeux des manifestants : "le tout répressif est à bout de souffle, il
faut privilégier la formation, l'éducation, la sensibilisation" plaide Julien Despierres, président
de la FFMC 69.
A paris, 15000 manifestants, à Lyon, 7000, à Lille, 5000, à Toulouse, 3000
dans toutes les villes ...
L'Alsace titre "carton rouge pour un gilet jaune" : une démonstration de force pour les motards,
depuis que le gouvernement Giscard avait eu la "brillante" idée d'instaurer une vignette moto.
La fédération française des motards en colère était née de cette mesure.
"Vignette : 80% dans le babar-re" (Raymond Barre était alors Premier ministre".
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