Les parlementaires voteront-ils pour l'exclusion des personnes en situation de handicap ?
Qui accepterait au quotidien de ne pas pouvoir entrer dans sa boulangerie, de passer
par les sous-sols, par le local à poubelles et les monte-charges pour accéder à des services administratifs ou à des salles de spectacles ?
Quel citoyen accepterait un tel traitement ?
Qui accepterait d'être porté à bout de bras parce que quelques marches l'empêchent
d'avancer ?
Qui accepterait de ne pouvoir prendre que certains transports publics bien spécifiques ?
Une proposition de loi Paul Blanc, visant à améliorer le fonctionnement des MDPH
revient sournoisement sur un acquis fondamental pour les personnes handicapées :
l'obligation d'accessibilité.
Votée en février 2011 en première lecture au parlement, la proposition de loi passe
Votée en février 2011 en première lecture au parlement, la proposition de loi passe
demain en deuxième lecture au Sénat et comporte des amendements inadmissibles
introduisant et élargissant des dérogations à l'accessibilité du cadre bâti neuf.
Les collectivités ont des normes contraignantes. On demande de modifier
la définition réglementaire de l'accessibilité.
La personne handicapée doit pouvoir occuper un bâtiment comme un valide.
La personne handicapée doit pouvoir occuper un bâtiment comme un valide.
Pour atteindre la seule école, la seule piscine du canton, le rapport remis
le 16 juin à Nicolas Sarkozy stipule de supprimer le délit pénal existant.
L'APF s'insurge contre le rapport du Sénateur Doligé et rapporte par son magazine
"FaireFace" que ce
"Rapport sur la simplification des normes applicables aux collectivités locales"
vient lui aussi ébranler l'un des piliers de la loi handicap de 2005 :
l'accessibilité à tout pour tous.
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