Le flou autour de la journée de Solidarité est à l'image du flou autour du financement de
la dépendance.
La journée de solidarité, créée en 2004 est un jour de travail non rémunéré
dont les fruits financent la prise en charge des personnes âgées et handicapées.
L'arrivée à des âges élevés de la génération du baby-boom qinsi que l'allongement
de l'espérance de vie va conduire à une augmentation du nombre de personnes âgées dépendantes. Plus de 1,2 million de personnes seront dépendantes en 2040, contre 800.000 en 2005.
Le cinquième risque de protection sociale évoqué en 2007 par le président Nicolas Sarkozy après les 4 branches existantes de la protection sociale:
la maladie,
les accidents du travail et les maladies professionnelles,
la retraite et
la famille.
L'Allocation personnalisée d'autonomie (APA) finance une partie des dépenses liées à la
dépendance. En 2010, la CNSA, Caisse nationale de Solidarité pour l'autonomie gère
les 450 millions d'euros versés aux conseils généraux pour financer l'Allocation personnalisée
d'autonomie et les 900 millions versés aux établissements et services, le reste allant au
secteur handicap.
Vers une seconde journée de solidarité ?
La polémique revient pour critiquer le principe de la journée ou l'utilisation des fonds.
La CFTC dénonce "ce système inique qui consiste à imposer aux salariés de travailler
La CFTC dénonce "ce système inique qui consiste à imposer aux salariés de travailler
sans contrepartie de rémunération" et
l'Unsa regrette que l'effort porte "uniquement sur les salariés".
Quel usage des fonds ?
Selon l'association AD-PA, association de directeurs de maisons de retraite et de services à
domicile, elle dénonce l'usage des fonds par la CNSA. "378 millions de crédits du jour
férié n'iront encore pas à l'aide aux personnes âgées en 2011 et seront de nouveau captés
par l'Assurance maladie". (20 minutes.fr).
Les choix sur le financement de la dépendance doivent être arbitrés par le président
de la République en juillet.
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