mercredi 1 juin 2011

Recul inédit du nombre de pharmaciens en 2010

Le numerus clausus a été peu à peu remonté pour atteindre 3090 étudiants
par promotion depuis 2008 mais compte tenu des 6 années d'étude et du papy-boom
qui n'est pas terminé, l'Ordre table sur une probable régression autour de 2020.

Les conséquences sont toutefois nettement moins inquiétantes que chez les médecins
qui sont libres de s'implanter où ils le veulent.
Ce n'est pas le cas des officines, soumises à une "loi de répartition démo-géographique"
depuis Vichy.
116 pharmacies ont fermé l'an dernier sur environ 22.500.
Baisses du prix des médicaments, recul des prescriptions, déremboursements,
contraction des marges sur les génériques, concurrence des parapharmacies, la partie
devient plus ardue pour les pharmaciens.
Le rôle du pharmacien devrait évoluer vers de nouveaux services :
le conseil en petites pathologies, prévention,
dépistage, suivi des maladies chroniques, hospitalisation à domicile ...
Le gouvernement tarde à publier leurs décrets de mise en route.
Selon l'Ordre, "Il n'y a pas de désert pharmaceutique ni en zone rurale, ni en zone sensible",
nous informe le Figaro.

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