samedi 11 juin 2011

PSA Peugeot Citroën : le débat sur la compétitivité

PSA Peugeot Citroën et l'Etat tentent de circonscrire l'incendie déclenché par la CGT
autour de la fermeture éventuelle de deux sites de productions du groupe automobile
en France d'ici 2014.
Le ministre de l'Industrie Eric Besson a rencontré le patron du groupe automobile,
Philippe Varin et dit avoir été rassuré.
En contrepartie des aides versées par l'Etat (6 milliards d'euros au plus fort de la crise,
en 2009 à PSA et Renault), pour traverser la crise du secteur automobile, PSA s'était
engagé à ne pas fermer de site, ni à licencier. Les constructeurs ont remboursé ces prêts
le 26 avril avec plusieurs années d'avance.
Une délocalisation serait "inacceptable" . M. Varin a réaffirmé que la fermeture
des usines d'Aulnay (Seine Saint-Denis) et de Sevelnord (Nord) qui emploient au total
6.200 personnes n'étaient pas à l'ordre du jour.
Le maire d'Aulnay-sous-Bois, Gérard Ségura se dit "rassuré jusqu'en 2016", mais
sans "assurance complète" au delà. Le maire va proposer de mettre en place
"un observatoire avec la direction du site".
"La conjoncture économique actuelle ne permet pas d'avoir une visibilité
au-delà de 2016". Inlassablement, chez PSA et chez Renault, on dénonce un coût du
travail trop élevé, des usines qui ne tournent plus en moyenne qu'à 65% contre 80% avant
la crise de 2008.
Hormis Fiat qui va fermer fin 2011 son usine de Termini Imerese en Sicile, Renault et PSA
continuent de jongler entre chômage partiel, fermeture de lignes de production, renvoi des
intérimaires.
Selon PSA et Renault, il faudrait agir sur la baisse des cotisations sociales :
revoir ce qui relève du travail (chômage, retraite)
et ce qui n'en relève pas (famille, santé, dépendance, exclusion),
bref remettre à plat tout le système de prélèvements. (Le Monde.fr)

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