dimanche 30 janvier 2011

Accouchement sous X : la loi doit évoluer

la fin de l'accouchement sous X ?
Un accouchement sous X est une procédure par laquelle une mère accouchant en France
décide d'abandonner le nouveau-né juste après l'accouchement, et que ce dernier,
en principe, ne puisse jamais savoir qui l'a mis au monde. Le droit français prévoit
toutefois, sous de strictes conditions, la possibilité de lever le secret nous confie Wikipédia.

Pour la première fois, mercredi, une cour d'appel a accordé le droit de garde d'une
enfant née sous X à ses grands-parents, et ce, contre l'avis de la mère.
La France, l'Italie et le Luxembourg sont les seuls pays d'Europe à maintenir le principe de l'anonymat total. La Convention internationale des droits de l'enfant, qui est une convention supra-nationale s'imposant à notre droit national, dit qu'un enfant a le droit de connaître ses origines.
Pour ces enfants nés sous X, c'est un vrai drame de ne pas connaître qui ils sont.
Ce vide est un handicap pour se construire eux-mêmes une identité.

Ces propositions vont dans le sens de l'intérêt des enfants nés sous X, mais elles mettent
à mal le droit des femmes.
La présidente des X en colère réagit au jugement d'Angers et à la remise d'un rapport
parlementaire sur une éventuelle levée de l'anonymat des mères accouchant sous X.
Les organisations d'adoption pèsent aussi sur ce débat.
Il y a entre 600 et 700 accouchements sous X par an, ce qui montre que la loi ne résout
pas tout.


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