vendredi 7 janvier 2011

Sureté aérienne : les failles d'un système

Le scanner corporel mis en place en février 2010 à l'aéroport de Paris Charles-de-Gaulle permet d'identifier les volumes et les formes cachés sous les vêtements.
Le Figaro.fr
Le scanner corporel mis en place en février 2010 à l'aéroport de Paris
Charles-de-Gaulle permet d'identifier les volumes et les formes cachés sous
les vêtements. Photo Bertrand Langlois/AFP

30% des armes passeraient les barrages filtrants dans les aéroports contre
70% en 2005.
Les contrôles de sécurité dans les aéroports se sont renforcés depuis les attentats du
11 septembre 2001.
Malgré ces progrès, des manquements sont régulièrement constatés. Des pilotes d'Air
France aperçoivent régulièrement des agents qui ne se contrôlent pas entre eux.
On évoque aussi l'hypothèse "d'une filière avec les sociétés chargées de la livraison
des plateaux-repas ou du ménage dans les avions.
Un dernier filon est le parking des salariés sous le terminal A de Roissy. Les agents de
sécurité du 93 et du 95 se connaissent tous. Quand il y a un réseau, il est encore possible
de faire passer des choses.
Les autorités aéroportuaires réfléchissent à renforcer les contrôles aléatoires et imprévisibles.
Quarante tomographes, des scanners très fiables en trois dimensions, sont d'ores et déjà disponibles à Roissy et Orly. Une directive européenne impose leur généralisation pour
tous les bagages d'ici à 2018.

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