mardi 11 janvier 2011

Renault : affaire d'espionnage

Ci-dessus, le technocentreRenault à Guyancourt, en région parisienne. À droite, des ingénieurs travaillent sur un système de maquettes numériqueen trois dimensions. (Crédits photo: AP)
Le Figaro.fr
Le constructeur a livré certaines de ses conclusions.
Les enquêteurs privés auraient établi avec certitude que deux des trois dirigeants
soupçonnés de malversations disposent respectivement
d'un compte bancaire au Liechtenstein où 130.000 euros ont été découverts, et
d'un second en Suisse où 500.000 euros ont été déposés.
Toujours selon cette officine,
l'argent proviendrait d'une société chinoise basée à Pékin,
la China Power Grid Corporation, un géant de la distribution électrique.

Pour opacifier le circuit financier des présumés pots-de-vin, les versements occultes
auraient transité via une série d'intermédiaires établis à Shanghaï et sur l'ile de Malte.
(filière organisée internationale évoquée ce week-end dans le Monde par le numéro
deux de Renault, Patrick Pélata).
Reste à savoir quelle est la nature exacte des informations qui ont transité par la filière
d'espionnage industrielle.
"Aucune pépite technologique" n'a pu filtrer en dehors de l'entreprise.
"Qu'il s'agisse de la chimie des électrodes, de l'architecture des batteries, de l'assemblage des différents éléments, du chargeur ou du moteur lui-même,
nous sommes sereins".
a confié au Figaro le constructeur automobile.

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